Rarissime Manuscrit Original du Commandant Raynal rédigé en 1930 La Fortification permanente dans la Défense des frontières. Extraordinaire document historique de 20 pages rédigées de la main du Commandant Raynal. Un texte rédigé pour les débats parlementaires en janvier 1930. Nous associons ce important document à sa version ronéotypée de 32 pages. Nous ne vendons que des documents authentiques et originaux. Nous acceptons le paiement par chèque. Sylvain Eugène Raynal, né le 6 mars 1867 à Bordeaux (Gironde) et mort le 13 janvier 1939 à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), est un officier français. Son rôle, jugé héroïque, dans la défense du fort de Vaux lors de la bataille de Verdun, lui a valu les honneurs des états-majors français et allemand. Le poste de commandement du fort de Vaux avec une représentation de son chef. Sylvain Raynal nait le 6 mars 1867 à Bordeaux d’une famille originaire du Tarn-et-Garonne. Son père, engagé en 1870 pour la durée de la guerre se retire ensuite à Angoulême où il exerce la profession de bottier. En 1877, Sylvain entre au lycée de cette ville[SER 1]. Avant guerre, Sylvain Raynal s’engage dans des actions civiques fortes. Il soutient l’action de Jaurès[1] et du Parti socialiste. Proche du commandant Rossel[N 1], [2], collaborateur de Jaurès pour L’Armée nouvelle et la rubrique militaire de L’Humanité, il s’investit dans l’animation de la colonie de vacances socialiste « Le Grand Air »[3]. En 1885, Sylvain Raynal s’engage au 123e régiment d’infanterie puis passe au 107e à Angoulême, prépare l’école militaire de Saint-Maixent-l’École et en sort premier. Il demande et obtient son affectation au 3e régiment de tirailleurs de Constantine. En 1902, il est promu capitaine et muté au dépôt de Falaise du 5e régiment d’infanterie à Paris. En mars 1913, il est muté avec le grade de major au 7e régiment de tirailleurs indigènes. Il y est nommé chef de bataillon quelques mois après et est à ce poste lors du début du conflit[SER 1]. Au début de la guerre, il est blessé plusieurs fois au combat : en septembre 1914 au cours de la bataille de la Marne puis au nord dArras, en novembre 1914, lors du bombardement de son poste de commandement. Il est hospitalisé pendant dix mois avant de retourner au combat le 1er octobre 1915. À la suite d’une nouvelle blessure à lautomne 1915 en Champagne, provoquée par un tir de shrapnel, Raynal subit une nouvelle convalescence[4]. Ses différentes blessures lui valent d’être promu officier de la Légion d’honneur le 11 janvier 1916[5]. Encore convalescent en février 1916, il ne marche qu’avec difficulté et la guerre semble terminée pour lui. C’est alors que le ministère de la Guerre annonce que les officiers qui ne peuvent pas servir en première ligne du fait de leurs blessures peuvent être nommés au commandement de forteresses. S’étant porté volontaire, Raynal demande à servir à Verdun où les Allemands viennent de lancer leur offensive. Fin mai 1916, à la tête de 600 hommes encerclés dans la clé de voûte défensive du fort de Vaux, isolé des lignes françaises, il résiste seul aux assauts des troupes d’élites allemandes commandées par le Kronprinz, fils de l’empereur Guillaume II dAllemagne. Assoiffées, dénutries, ses troupes combattent jusqu’à leur ultime limite, entravant l’offensive allemande. Sa résistance, qualifiée d’héroïque par l’état-major français, est considérée comme l’un des points de bascule de la bataille de Verdun, finalement remportée fin 1916 par l’armée française. Pendant le siège, le 6 juin 1916, le commandant Raynal est élevé au grade de commandeur de la Légion d’honneur[5], nomination assortie de la citation à l’ordre du jour. « Raynal (Sylvain Eugène), chef de bataillon au 96e régiment du train, commandant le fort de Vaux. Insuffisamment remis d’une grave blessure et n’ayant pu être remplacé à la tête d’une unité de campagne, a été nommé sur sa demande au commandement du fort de Vaux. Isolé dans cet ouvrage par un violent bombardement a, pendant six jours, repoussé les assauts répétés de l’infanterie ennemie, disputant pied à pied chaque couloir, chaque casemate, et maintenant jusqu’au bout par son exemple , l’inébranlable fermeté de la garnison[6]. À court de munitions, d’eau, de nourriture et d’hommes, attaqué aux gaz, le commandant Raynal envoie le 4 juin 1916 un pigeon voyageur vers l’arrière afin d’obtenir d’ultimes instructions. Sans réponse de l’état-major, il remet la reddition du fort de Vaux le 7 juin 1916. Pour saluer l’opiniâtreté et la ténacité des défenseurs du fort de Vaux les troupes allemandes assaillantes organisent spontanément une haie d’honneur aux assiégés[SER 2] qui déposent les armes. Impressionné par la résistance française et par l’hommage rendu par ses propres troupes à l’adversaire, le Kronprinz fait venir le commandant Raynal à son quartier général où il lui fait part de son admiration pour sa vaillance. Je vous prie de l’accepter… Parce que votre sabre n’a pas été retrouvé au fort de Vaux »[SER 3]. Quelques minutes plus tard le kronprinz remet à Raynal un sabre d’officier français « qu’il a fait chercher et trouvé dans Stenay »[SER 4]. En captivité, le 11 juin 1916, à la citadelle de Mayence puis à Strassburg, au sud de Königsberg en (Prusse Orientale)[SER 5], le 5 novembre 1917, il est ensuite interné à Interlaken (Suisse)[SER 6] le 30 mars 1918. Il est libéré le 4 novembre 1918 et nommé lieutenant-colonel le 29 décembre 1918[SER 1]. En 1920 il est commandant militaire de la ville de Mayence puis est en Syrie de 1921 à 1926 où il est promu colonel en janvier 1925[SER 1]. Il y commande les troupes de la région des Alaouites et, comme adjoint des généraux Michaud et Gamelin, participe aux opérations contre les Druzes[SER 1]. Bien qu’admis à la retraite en mars 1926, il est chargé d’une mission en Syrie jusqu’en mai 1929[SER 1]. Il meurt d’une crise cardiaque, à son domicile, le 13 janvier 1939[7]. Le colonel Raynal est titulaire de plusieurs décorations. Cliquez sur une vignette pour lagrandir. Médaille d’officier de la Légion dhonneur. Cravate de commandeur de la Légion dhonneur. Médaille de chevalier des palmes académiques. Ordre tunisien de Nichan Iftikhar. Une plaque a été apposée en 1966, à l’occasion du cinquantenaire de la bataille de Verdun, sur son dernier domicile, au n° 36 de la rue Denfert-Rochereau à Boulogne-Billancourt[4]. Un décret municipal du 27 novembre 1998 a donné à une voie privée du 15e arrondissement de Paris le nom du commandant Sylvain Eugène Raynal[8]. Bordeaux a une place du Colonel-Raynal, Angoulême et Beausoleil ont une place du Commandant-Raynal. Le Mans, Mérignac, Périgueux, Étretat, Montville, Montpon-Ménestérol, Montreuil et Saint-Dizier ont une rue du Colonel-Raynal, Nîmes, Béziers, Montauban, Saint-Quentin, La Roche-sur-Yon, Le Perreux-sur-Marne, Houilles, Neuilly-Plaisance, Viroflay, Castelnaudary, Belleville-sur-Meuse une rue du Commandant-Raynal. Compiègne a un square du Commandant-Raynal. Verdun, comme Toulon, a une impasse du Commandant-Raynal. L’item « Rarissime Manuscrit Original du Commandant Raynal 1930 Fortifications Défense » est en vente depuis le vendredi 1 novembre 2019. Il est dans la catégorie « Collections\Militaria\Documents, revues, livres\1ère guerre mondiale 14-18″. Le vendeur est « foulain » et est localisé à/en Occitanie . Cet article peut être livré partout dans le monde.
- Type: Document
- Période: 1914-1918
- Pays, Organisation: France