Superbe fanion du 108e territorial de SAVOIE, piece pure, jamais ouverte, le soldat a mis sa photo et un flot (certainement celui du fanion). Tres belle piece tres peu courante. Livraison sur Paris possible cela evite les risques lies à la poste. Cadre 5069 cm Fanion 3848 cm A la mobilisation, le 2 août 1914, le Régiment fort de 5 bataillons de Savoyards, de Lyonnais et de quelques Dauphinois va occuper, dans les Alpes, les forts de Bourg-Saint-Maurice, d’Aiton, du Mont-Perché, du Télégraphe et de Modane, en appui des troupes actives de la « couverture » de ces régions. En août 1914, le 108e R. Passe 1.800 hommes de ses plus jeunes classes aux Régiments actifs du XIVe C. Très éprouvés par les premières grandes batailles dans l’Est. Le 29 septembre, les 1er, 2e , 3e et 4e Bataillons sont désignés par le Gouverneur de Lyon pour constituer le 108e R. De campagne par prélèvement des meilleurs éléments des 5 bataillons. Le Lieutenant-Colonel COIGNARD en prend le commandement. Mobilisé et équipé en régiment de campagne, le 108e achève son organisation au camp de la Valbonne et le 16 octobre il s’embarque pour le camp de Châlons où il s’installe le 17 octobre au quartier national. Dès le 23 octobre, il est engagé, de Prosnes à la ferme de Moscou, ses unités intercalées dans celles du 108e actif. Ses premières pertes au feu datant du 28 octobre 1914. En février 1915 sa belle tenue au feu et en patrouilles lui méritent l’honneur de se voir affecter, seul, à la défense du secteur L, contigu à l’ouest, à celui des Marquises, sous le commandement de son chef. Les 12e et 14e Hussards lui fournissent l’appoint d’un escadron à pied. Le régiment travaille avec ardeur à l’organisation du secteur et ses pertes commencent à devenir sérieuses. Le 2e Bataillon (Ct DREVON) est détaché en Argonne, aux bois de la Grurie du 4 décembre 1914 au 2 février 1915. Ce bataillon inscrit alors de belles pages à l’historique du corps au cours des durs combats des 18 et 19 décembre 1914 et du 25 janvier 1915, 2 officiers, plusieurs sous-officiers, 30 tués, 70 blessés tombent bravement en tenant ferme les lignes et en chargeant l’ennemi à la baïonnette. La 6e Compagnie est citée et obtient la croix de guerre (capitaine BEAUD). Le 11 juin 1915 le régiment est relevé et transporté à Verdun. Débarqué à Dugny le 13 juin à l’aube, il va occuper, dans la nuit du 13 au 14 le front Éparges Bois-Haut Calonne, en collaboration étroite avec les troupes actives du 2e C. Et prend part aux violents combats du 23 juin et du 15 juillet, subit de lourdes pertes au ravin de Sonvaux et à Bois-Haut. Épuisé, décimé il est envoyé au repos, à Dugny, pour six jours seulement. Mais on a de nouveau besoin de lui et le 1 er août 1915 il va relever le 132e R. Au secteur de Loclont (entre le bois Bouchot et Mouilly), dont son chef, le Lieutenant_Colonel COIGNARD vient bientôt prendre le commandement avec les 3 bataillons. Il y reste, édifiant un « secteur modèle », du 1 er août 1915 jusqu’au 23 septembre 1916. 3/5 Historique du 108e Régiment Territorial d’Infanterie Imprimerie Chambérienne – Chambéry numérisation P. Cette situation dure jusqu’en avril 1917 et occasionne au régiment des pertes sévères dues à des bombardements journaliers par obus et torpilles dans une région de mines (Éparges) et de coups de mains fréquents exécutés par les adversaires. Le 16 janvier 1917 le régiment est ramené à 2 bataillons par suppression du 2e bataillon, alors au repos à Ancemont. Le 13 avril le régiment va au repos à Belrain. Son chef qui commandait à cette date le secteur de Mouilly le rejoint le 17 avril. Repos et remise à l’instruction jusqu’au 30 avril où le général commandant la 2e armée passe en revue le Régiment. Le 2 mai ordre de départ. Le 4 mai le régiment relève le 255e R. Devant Saint-Mihiel dans le secteur Paroches-Chauvoncourt dont le Lieutenant-Colonel COIGNARD prend le commandement. Violemment bombardé et attaqué les 12 et 13 juin aux Paroches (1er bataillon Ct VIDEAU) et du 21 au 25 juin au Champignon (4e bataillon Ct de LÉPINIÈRE), le régiment fait tête avec son calme habituel et fait échouer toutes les attaques, notamment, pendant la nuit du 24 au 25 juin, les Boches pénètrent dans la brèche de 300 mètres qu’ils ont faite dans nos premières lignes. Tout est détruit dans cette brèche. Mais la défense a été reportée en arrière, réorganisée à la hâte et c’est dans le vide que tombe le stoss trupp c’est-à-dire dans le piège qui lui a été tendu. Repoussé dans un combat à la grenade, écrasé par un tir de barrage de nos 75. Le Boche s’enfuit abandonnant une mitrailleuse, des boites de cheddite, des sacs de grenades, des armes et presque tout son matériel d’assaut. Il laisse entre nos mains 5 morts, des blessés et 3 prisonniers valides qui fournissent de précieux renseignements. Le 4e bataillon (Ct de LÉPINIÈRE) a bravement et simplement fait tout son devoir. Du 25 juin jusqu’au départ du régiment (1 er août), l’ennemi ne cesse ses bombardements de jour et de nuit, ses rafales de mitrailleuses pour empêcher le 4e bataillon de réparer et de réoccuper son secteur complètement bouleversé. Le 1 er août 1917, le régiment est relevé par le 128e R. Et retourne en Champagne. Il est rattaché, sous Reims, à la Ve armée. Utilisé pour des travaux divers jusqu’en novembre 1917 il va, le 2 décembre, remplacer à Reims, le 110e R. Le Lieutenant-Colonel COIGNARD prend le commandement de la défense de Reims O. Et dirige l’organisation du réduit de la Place. Dans le courant de janvier 1918 onze kilomètres de réseaux de fil de fer (de 5 à 50 mètres d’épaisseur) sont placés dans les rues et boulevards de la ville ; 36 abris enterrés pour mitrailleuses, 72 emplacements pour fusils-mitrailleurs sont installés pour le flanquement des réseaux, etc. Le 6 février les régiment est dissous, en même temps que beaucoup d’autres régiments territoriaux. Le 1er bataillon subsiste seul et prend la dénomination de bataillon de pionniers. En mars 1918 ce bataillon est envoyé aux environs de Dunkerque où il reste jusqu’à la fin des hostilités. De campagne a le droit d’être fier des missions d’honneur qui lui ont été dévolues au cours de la grande guerre, et qui lui ont valu 15 ordres ou lettres de félicitations écrites. Il a tenu bravement le front, en 1re ligne, dans les régions célèbres des Éparges, de l’Argonne, de Champagne, à Verdun et à Reims, pendant plus de 36 mois justifiant la confiance et la haute estime de ses chefs et en se faisant remarquer partout et toujours, par son froid courage, sa calme ténacité, son endurance et un splendide esprit de discipline et de sacrifice. 4/5 Historique du 108e Régiment Territorial d’Infanterie Imprimerie Chambérienne – Chambéry numérisation P. Chagnoux – 2008 Plus de 10 officiers, 2.675 sous-officiers et soldats sont tombés au champ d’honneur, face à l’ennemi. Beaucoup d’autres, passés à des régiments actifs, ou de réserve, ont aussi donné leur vie pour le salut de la France. La Savoie peut revendiquer la gloire acquise par ses fils aînés comme par ses cadets des 97e et 297e et leur garder un pieux souvenir : tous ont bien mérité de la Patrie. 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