Je vous propose à la vente cette rarissime et exceptionnelle capote modèle 1915 de zouave. Il s’agit ici d’une capote du modèle adopté par le Ministre sur demande de Joffre le 16 août 1915, et reprenant le type croisé de 1877 avec quelques améliorations. Celle-ci n’est pas un classique modèle 1915 d’infanterie, mais attribuée à un régiment de zouaves, le 9. Pour être précis un des régiments les plus décoré de la guerre! La capote avait d’ailleurs été adoptée comme vêtement principal de campagne des zouaves et tirailleurs le 28 mai 1915 on ne peut à ce sujet que recommander le dossier spécial de F. Vauvillier dans militaria magazine de 1992. Les archives précisent aussi que. « Les capotes bleues devront être ultérieurement remplacées par des effets similaires en drap kaki, dès que les corps d’Afrique et leurs dépôts en France disposeront des approvisionnements nécessaires. « Des capotes bleu clair ont même dû être, tout récemment distribuées (aux troupes d’Afrique), faute d’effets kaki. La doublure comporte au milieu en haut un marquage régimentaire parfaitement lisible « 9. _ ZOUA » dans un rectangle à l’encre noire. Au-dessus un autre marquage en noir marqué « KK » ou « K II »? A droite de ces marquages se trouve des chiffres et lettres, correspondant aux mensurations de la capote. Sous la poche intérieure gauche se trouve aussi le célèbre marquage de la commission de réception avec la date confirmant l’utilisation de guerre (pas facile à voir sur les photos) 1917. A sa droite se distingue le marquage de l’expert, mais difficile à lire. La capote demeure encore en bel état et très présentable pour son âge plus que centenaire! , notez que les photos ne la mettent pas bien en valeur car mon téléphone n’est pas du dernier cri niveau qualité. Brides d’épaulettes, patte de ceinturon et martingales bien présentent. Les fentes du bas pour relever les pans de la capote sont aussi bien là. A signaler les pattes de col absentes ainsi que quelques boutons ici et là, mais ils seront facilement trouvables car pour zouaves et tirailleurs, ils sont du même modèle à grenade que l’infanterie de ligne (nuance gris terme ou bleu horizon depuis le 9 décembre 1914). La capote a aussi fait l’objet de plusieurs réparations au drap (dont la plupart sont des petits trous), mais de manière très professionnelle d’époque? Et peu visibles de l’extérieur, elles se trouvent surtout dans la partie basse de la capote. Un nom à l’intérieur près du col? Photos tirées de l’historique du régiment. Echange partiel ou total possible, merci de me contacter pour en discuter ensemble. Possible de pouvoir voir la capote à Paris, me contacter à ce sujet. Je réponds à toutes vos questions. I answer all your questions. A propos du 9. Il s’agit du 9. Régiment de marche de zouaves, ex-régiment de marche de la 3. Brigade du Maroc créé par la réunion des 1er bataillon du 4e régiment de zouaves ; 2e bataillon du 1er régiment de zouaves et le 3e bataillon du 1er régiment de zouaves. Le régiment se constitue à Bordeaux où ses éléments arrivent successivement à partir du 4 septembre 1914, aux bataillons venus du Maroc se joignent des conducteurs, des cyclistes, des éclaireurs montés et des brancardiers, ainsi que les chevaux et voitures qu’ils lui manquaient. Il s’organise à Caudéran du 4 au 12 septembre. La nouvelle unité, sous les ordres du lieutenant-colonel Niessel, prit le nom de « Régiment de marche de Zouaves de la 3e brigade du Maroc ». Ils formaient, en effet, avec le 1er mixte de Zouaves et Tirailleurs, la 3e brigade du Maroc, commandée par le colonel Cherrier. A l’effectif d’environ 60 officiers, 157 sous-officiers et 2,400 hommes, le régiment était prêt à entrer en campagne le 12 au soir. Le commandant Cazenove en avait pris le commandement le 10, par suite de l’hospitalisation du lieutenant-colonel Niessel, atteint de paludisme aigu. Le régiment participe aux combats dès le 16 septembre 1914à Carlepont dans l’Oise. Sans préparation particulière au combat et recevant son baptême du feu par un assaut sur des positions fortifiés après avoir dû marcher 35 kilomètres, il emporte ses premiers objectifs au prix de 160 tués. Il reste dans le secteur jusqu’en avril 1915, attaquant et défendant vers Tracy-le-Val, Bailly et Quennevières. Appelé en Belgique sur l’Yser. Il gagne sa première citation après les combats de l’écluse de Het-Sas sur le canal d’Ypres à l’Yser : après une attaque ratée le 26 avril, il établit une tête de pont le 27 qu’il tient jusqu’au 1er juin sans avoir été relevé. Il reçoit son Drapeau le 24 août 1915 au cours d’une revue passée par le président Poincaré et par le roi Albert près de Saint-Nicolas-de-Port. Du 25 septembre au 6 octobre, le régiment est engagé lors de seconde bataille de Champagne, subissant de lourdes pertes face aux contres-attaques allemandes. Il arrive le 24 février 1916 à Verdun, ses bataillons occupant divers points dont le bois de Caillette. Il est compris dans la citation collective reçue parla 153e DI pour sa résistance pendant onze jours sans avoir cédé de terrain. À partir du 20 juillet, le régiment participe aux assauts de l’offensive de la Somme. Il prend le 12 août la moitié sud de Maurepas puis le reste du village le 18. Réorganisé et revenu au front à Saillisel le 12 novembre, le régiment subit le 15 une attaque massive sur la tranchée de Reuss et perd plus de 1 000 hommes, tués, blessés ou disparus. En avril 1917, il rejoint Vendresse, où il est engagé dans l’offensive du Chemin des Dames. En soutien le 16, il passe en première ligne le lendemain. Renvoyé au repos le 23 avril, il revient sur le Chemin des Dames dès le 7 mai, jusqu’au 6 juin. Le régiment rejoint ensuite Bois-le-Prêtre. Début 1918, le régiment est de retour à Verdun, devant Douaumont, Bois-le-Chaume et Les Chambrettes. En juin 1918, il s’empare du village de Couvres pendant la 3e bataille de l’Aisne, il y obtient sa troisième citation. « Le 27 mai 1918, l’offensive de 30 divisions allemandes emporte le Chemin des Dames en quelques heures. Dans une avancée irrésistible, les soldats de la 7. Armée allemande atteigne bientôt la Marne entre Dormans et Château-Thierry. Les réserves françaises et les premières troupes américaines, jetées en pleine tourmente, parviennent cependant à contenir cette ruée et à en limiter les effets désastreux. Mi-juin, Mangin, commandant la 10. Armée, lance même une énergique contre-attaque dans le Soissonnais. Le 14 juin, la 51. DI, en position sur les plateaux à l’Ouest de Coeuvres, décimée par 4 jours de lutte, est relevée parla 153. Zouaves remplace les soldats du 273. RI dans le secteur des fermes Liverseau et du Murger. Sitôt engagés, les zouaves contre-attaquent dans la nuit du 14 au 15 et s’emparent de Coeuvres par surprise avec des pertes légères, y capturant une centaine de prisonniers du 22. Régiment d’infanterie bavarois. Le 28 juin, appuyé par des chars légers Renault, la153. DI toute entière attaque les plateaux à l’est de Coeuvres. Les positions allemandes du plateau de Cutry sont prises d’assaut par le 9. Cette attaque locale, menée avec succès, préludait à la grande offensive alliée du 18 juillet et à la réduction de la poche de Château-Thierry. Puis, le régiment se dirige en juillet sur Saconin, Breuil et Soissons, le régiment est cité pour la quatrième fois (seconde bataille de la Marne). Il est ensuite engagé dans la Somme en août 1918 et est cité une cinquième fois. Il combat à Berry-au-Bac le 9 octobre, sanctionné par une sixième citation. Il termine la guerre près de Landifay. Zouaves fait partie des régiments les plus décorés de toute l’armée française en 14/18. Citation à l’ordre de l’armée lui vaut l’obtention de la fourragère rouge, couleur de la légion d’honneur. Privilège qui ne sera partagé que par 8 autres corps d’infanterie d’Afrique, 10 corps d’infanterie de métropole, le 43. RA et le bataillon de fusiliers marins. À la 3e brigade marocaine isolée de septembre 1914 à avril 1915. À la 3e brigade marocaine au sein de la 153e DI d’avril 1915 à juillet 1918. À l’infanterie divisionnaire de la 153e DI de juillet à novembre 1918. Le paiement se fera de préférence par chèque ou virement bancaire pour la France. Possibilité de régler en 2 fois, me contacter à ce sujet. Possibilité de retrait sur place. Notez qu’aucune réclamation ne pourra être faite en cas de perte si l’envoi n’est pas en recommandé.
