1916 à 1918 correspondances de M. Pierre PAING, Parrain de Guerre





















1916 à 1918 : correspondances de M. Pierre PAING, Parrain de Guerre. Intéressante et importante réunion de correspondances composée de Kriegsgefangenen-Sendung et de courriers de 3 personnes adressés à Monsieur Paing, parrain de guerre, en réponse à l’envoi de colis, courriers, mandats. Les expéditeurs sont un soldat du 6e Régiment de Cuirassiers qui combat au front, un prêtre civil interné au camp de prisonniers de Senne et un soldat prisonnier au camp de Chemnitz. Fort peu courante Zivilgefangenen-Karte émise par l’Abbé Georges DESAINT en mai 1918, Prête au diocèse de Soissons, interné au camp de Senne (Parderborn) en remerciements d’un colis de vivres reçu, d’un Kriegsgefangenensendung émise du camp de Mannheim en remerciement d’un colis de vivre reçu en avril 1918. Le Père Georges DESAINT est né le 23/04/1862 à Pargny dans l’Aisne, arrêté à Laon le 08/06/1915. Sa fiche est consultable en ligne dans la base de données des prisonniers civils de guerre de la Croix Rouge Internationale. Bon état, malgré quelques signes de manipulations, coins légèrement écornés. 3 émouvantes lettres manuscrites de Charles MALAQUIN, cavalier au 3e Escadron du 6ème Cuirassiers : évocation de l’Offensive de Printemps, se demandant par quel miracle dois-je d’en être sorti ainsi. Car beaucoup de mes camarades n’ont pas eu cette chance (avril 1918). Les autres courriers concernent une demande d’envoi d’un colis de vivres ou en remerciements de colis reçus. 1 carte de correspondance de 1917 annonçant une permission d’1 mois. Bon état dans l’ensemble, un courrier en état moyen avec quelques manques, pliures. Fort ensemble de Kriegsgefangenen-Sendung (via Genèvre) de juin 1916 au 28 octobre 1918 émises par Joseph Mouliter, prisonnier au camp de Chemnitz (24 cartes de correspondances en tout, 5 en 1916, 9 en 1917 et 9 en 1918), 3e « kompagnie », n°1068. Émouvantes réponses à la suite de courriers et de colis reçus et de demandes pour recevoir un pantalon » civil ou militaire » dont le besoin se fait sentir, évocations rapides de travaux agricoles en dehors du camp, voux de bonne année et enfin l’espoir du rapatriement dans la dernière carte visée par l’administration militaire le 23/10/1918 et datée du 9/11/1918. Ensemble en bon état même si parfois la belle écriture manuscrite au crayon de bois est estompée, restant néanmoins lisible. Les marraines de guerre étaient fort mises en avant et avaient un rôle de soutien moral qui a marqué les soldats, les prisonniers et l’histoire. Celui des parrains de guerre est moins connu.
